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Question de M. Lucien Stanzione (Vaucluse - SER) publiée le 25/04/2024

M. Lucien Stanzione attire l'attention de M. le ministre de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire sur sa stratégie pour accélérer et massifier les innovations culturales agro-écologiques à l'échelle des 400 000 exploitations françaises.
Le transfert des innovations de la recherche de l'institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (INRAE) (nouvelles sélections variétales, nouvelles techniques agro-écologiques) vers les agriculteurs sur des sujets clés, tels que les alternatives au glyphosate, est capital, à l'heure où le monde agricole est confronté à des défis de grande ampleur. Il s'agit d'accompagner les 400 000 exploitations françaises, dans l'appropriation de techniques culturales mises sur pied au sein de nos quelques 3 000 fermes membres du réseau DEPHY notamment : en effet, les résultats obtenus au sein de ces exploitations sont prometteurs. Il s'agit toutefois de procéder à la massification de ces pratiques sur tout le territoire. Certes, cette diffusion est déjà à l'oeuvre à différents niveaux à travers : la coopération croissante entre l'INRAE, les coopératives et les entreprises (coopération historiquement déjà bien en place avec de nombreux acteurs comme les semenciers) ; la transmission en direct par le biais des formations, en lien avec les lycées agricoles et le brevet de technicien supérieur agricole ( BTSA )...
Mais cela ne suffit pas, et il faut accélérer et massifier la diffusion de ces pratiques à grande échelle par la mobilisation de toute la chaîne de diffusion des innovations, hors initiatives actuelles. Dès lors, il lui demande comment mobiliser des crédits pour rendre encore plus accessibles des bases de données dédiées aux agriculteurs et comment les inciter à y recourir. Il souhaite savoir si l'on pourrait documenter les impacts économiques de ces pratiques et si le plan d'action stratégique pour l'anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures (PARSADA) pourrait être mobilisé dans ce sens.
Il lui demande quelles mesures il souhaite prendre pour accompagner les 400 000 exploitations françaises.

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En attente de réponse du Ministère de l'agriculture et de la souveraineté alimentaire

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